Ecole

École publique primaire Urbain FARDEAU

Coordonnées:
4, rue du docteur Terrien
49730 Varennes Sur Loire
tél : 02 41 51 75 40
Plan d’accès école publique Urbain FARDEAU

Horaire :
Les lundis, mardis, jeudis et vendredis les horaires d’accueil sont :
le matin 8h35, classe de 8h45 à 12h15
l’après-midi 13h35, classe de 13h45 à 16h15

Directrice :
Mme Amanda BARBARA

Horaires de la rentrée 2023/2024

Les horaires des cours à l’école :

Parallèlement, l’offre du service de l’accueil périscolaire a été élargie de 30 minutes par jour.
L’accueil périscolaire débutera donc à 7h15 au lieu de 7h30 et s’achèvera à 18h45 au lieu de 18h30.
L’accueil de loisirs du mercredi sera ouvert de 9h00 à 17h00.


Restaurant scolaire

Menu du restaurant scolaire de Varennes-sur-Loire


Historique des écoles de Varennes-Sur-Loire :

 

C’est en septembre 1966 que les 5 premières classes de garçons intègrent le tout nouveau groupe scolaire Urbain FARDEAU.

En sept 1994, une nouvelle cantine est réalisée et le bâtiment principal est dans le même temps restauré ce qui permit de regrouper sous le même toit l’école des garçons et l’école des filles qui était située rue de la Loire (maintenant le centre culturel).
1994 marque aussi l’année qui voit le regroupement des classes mixtes du cycle primaire et secondaire.
Le nom retenu pour ce lieu d’apprentissage et de culture fut celui d’un des plus illustres natifs Varennais :
Urbain FARDEAU

Né le 28 janvier 1766 à Varennes-Sous-Montsoreau (le nom de Varennes-Sur-Loire sera adopté en ), il est le 8ème et dernier enfant de la famille. Fils d’un père sergent, il étudiera au Collège des Oratiens de Saumur, puis ira étudier la philosophie chez les Sulpiciens à Angers.
Il est ordonné prêtre le 20 mars 1790. De 1790 à 1792, il séjourne en Italie en temps que précepteur du fils du Comte de St Germain.
De retour dans le Saumurois en 1793, il est nommé capitaine de gendarmerie à Varennes un temps avant de se tourner vers l’apprentissage de la chirurgie à l’hôpital de Saumur. Fuyant les troubles révolutionnaires qui agitent le Saumurois, il gagne Paris en 1794 où il intègre l’école de médecine. Il assiste aux cours d’anatomie, de chirurgie et d’opérations. Il devient par la suite chirurgien.
1799 marque son engagement comme aide de camp et interprète dans la campagne d’Italie auprès du général Saumurois Lemoine.
Il s’illustra par son courage et ses faits d’armes tout en exerçant la chirurgie sur les champs de bataille. En 1804 il est nommé chirurgien major et reçoit des mains de l’empereur, le 25 prairial an XII, la légion d’honneur.
En 1808, retraité, il rentre à Saumur et y exerce la médecine et la chirurgie ophtalmologique, se signalant par sa générosité et son altruisme.
C’est le 22 février 1844 qu’il s’éteint à Saumur, Grand rue. Il repose au cimentière de Saumur.
Au seuil de sa vie, Urbain FARDEAU écrivit : “J’ai bien assez vécu comme cela, et je devine en moi les prémices d’une maladie qui m’emportera certainement. Le soir, parfois la douleur m’étreint, vieux souvenirs des dysenteries de la vie militaire : ma solide constitution finit par s’user. En attendant ce jour fatal, où la terre de Saumur m’accueillera, je vais en pèlerinage à Varennes, ce petit coin de terre de où je suis né. Patrie, Terre chérie! Qu’un bon coeur n’oublie pas plus que sa mère.”

Les premières traces d’une scolarité à Varennes remonte à 1553 où il est fait mention d’une école tenue par un prêtre, J. BERNARD. En 1612, il est fait référence “aux escolliers” qui participaient aux sépultures.
Le dictionnaire historique de Célestin PORT nous indique qu’en “1817, la commune rémunérait 2 instituteurs ayant une vingtaine d’élèves de 11 à 14 ans. Il y avait également à cette époque 3 écoles de jeunes filles de 9 à 14 ans ayant chacune une douzaine d’élèves. En 1820, seulement 48 enfants sur les 200 en âge vont à l’école.
Une école publique de garçons avait été construite par adjudication du 21 janvier 1839, avec adjonction d’une seconde classe en 1859 (arc. Joly-Leterme). La direction de l’école des filles avait été confiée aux soeurs de St Charles qui y enseignèrent de 1846 à 1899. A cette date, la municipalité décida de laïciser l’école communale des filles. En 1899, on signalait la tenue d’une école clandestine par les religieuses précédemment attachées à l’école publique des filles – l’ancienne institutrice congréganiste attire quotidiennement chez elle une quarantaine d’élèves, avec leurs livres et leurs cahiers –
Une école libre des filles fut ouverte officiellement, et confiée aux soeurs de St Charles jusqu’en 1946.
Par adjudication du 27 décembre 1951, l’école publique de filles fut agrandie – construction d’une classe enfantine et de 2 logements pour les enseignants (arch. Brunel et Marembert).”

La réalisation de l’école laïque de garçons de 1839 était en fait, la construction d’un bâtiment mairie-école d’après les plans dressés par Michel-Louis BRUAS, géomètre à Brain-Sur-Allonnes, dans l’angle NO du cimentière, qui occupait alors la grande place (cf plan).